Réagir face à la pet-mania
La misanthropie de notre temps a conduit à cette absurdité: dans les sociétés développés, les gens ne font plus de gosses mais achètent de plus en plus d'animaux. À 60 ans ou quand on a déjà des descendants, je peux le comprendre. Je trouve ces animaux mignons, mais il y a des priorités...

Voici le lien vers un édito faisant le constat sidérant de la santé du marché des produits pour animaux domestiques (qui se porte à merveille).
La misanthropie de notre temps a conduit à cette absurdité complète : dans les sociétés développés, les gens ne font plus de gosses mais achètent de plus en plus d'animaux de compagnie.
À 60 ans ou quand on a déjà des descendants, je peux le comprendre, ça réconforte.
Comme tout le monde, je trouve les chiens et les chats mignons, mais la vie est une question de priorité.
Qu'est-ce qu'un chien, sinon un être inférieur dont les capacités cognitives ne dépasseront jamais celles d'un enfant de 3 ans ?
C'est délirant de s'encombrer de ces animaux affectueux mais sans intérêts quand on est en âge de procréer, et qu'on ne l'a pas encore fait.
Il est difficile de voyager avec eux, ils prennent de la place à la maison, du temps, c'est autant d'énergie qu'on ne met pas dans la fondation de sa dynastie.
Tout cela je vous l'ai déjà exprimé de 1 000 manières.
EN REVANCHE, je dis aussi : feu (commercial) à volonté sur les dingues d'animaux en tous genres. Vétérinaire, toiletteur, "promeneur" de chien, les possibilités de taf sont infinies. Si vous êtes au chômage, voilà une idée de business : taxer la thune des couples de 30 balais sans gosses, qui vous amènent leur clébard pour un brushing. Je valide tout ! Facturez 2 balles pièce la croquette magique.
Puis utilisez ce pognon pour créer une famille. Avec un peu de chance, dans deux générations, ces occidentaux post-modernes se seront eux-mêmes sortis de l'Histoire. À moins que leurs chiens n'immortalisent leur vie dans des biographies au style "ouaf ouaf" poétique qui traversera les âges !